« La honte a changé de camp » ?

Alors que se tient actuellement le procès de Mazan, nous entendons de plus en plus l'expression « la honte a changé de camp ». Nous vous proposons ici une sélection pour comprendre l'importance et la portée de celle-ci : pour dénoncer l'impunité masculine des « bons pères de famille » que la société protège en continuant de lire le viol à travers des stéréotypes de genre, de classe et de race ; pour libérer les voix de toutes celles et ceux qui se tiennent avec Gisèle Pélicot ; pour éduquer au consentement et à la culture du viol, et ne plus s'entendre dire qu' « il y a viol et viol » ; pour que ce procès remplisse le caractère historique que nous lui prêtons d'ores et déjà.