Julien Gracq
L'auteur à l'honneuraccess_time
Publié le 04/02/2021
L’un des événements de cette rentrée littéraire est la parution d’un inédit de Julien Gracq, Noeuds de vie, chez son éditeur de toujours José Corti. Recueil de méditations et de notes où l’on retrouve l’écrivain à l’écriture d’orfèvre et au regard perçant, amoureux des paysages et de la littérature. C’est pour nous aussi l’occasion de mettre en avant une œuvre d’une rare puissance magnétique au statut exceptionnel en littérature : traduite dans une trentaine de langues, Gracq est entrée de son vivant dans la collection de La Pléiade. Homme secret et rétif aux honneurs, il avait refusé le prix Goncourt en 1951 pour le Rivage des Syrtes. Redécouvrez celui qui fut pamphlétaire dans La littérature à l'estomac (1950), où il stigmatisait les mœurs littéraires, poète dans Liberté grande (1947), critique dans Préférences (1967), nouvelliste dans La presqu'île (1970) et, bien sûr, romancier dans Un beau ténébreux (1945) ou Un balcon en forêt (1958).