
Georges Mandel (1885-1944) : assassiné par la milice, inlassable dénonciateur du danger nazi : colloque Georges Mandel
Georges Mandel
1885-1944
Le 7 juillet 1944, Georges Mandel est assassiné par la Milice. Pendant toute la guerre il a tenu bon malgré le traitement qu'il a subi du fait de Pétain, des collaborateurs, puis des nazis qui l'ont gardé prisonnier en Allemagne. Il paie sa fidélité à Georges Clemenceau. Il paie surtout son combat pour dénoncer le danger nazi dans les années 30, son refus de l'armistice et son désir affirmé de continuer la guerre contre Hitler. Dans un moment où l'antisémitisme est à son paroxysme, il paie aussi le fait d'être juif.
Il a voué sa vie à la République. Journaliste, puis chef de cabinet du « Tigre », il devient à la fin de la guerre de 1914-1918 un élu girondin, maire de Soulac, député du Médoc, conseiller général de Lesparre. Mais son destin c'est aussi Paris, et il devient ministre dans les années 30. Il est hanté par la menace hitlérienne, clairvoyant quand tant d'hommes politiques sont aveugles. Son combat en fait, dans ces années sombres, un des symboles de la République.
Le colloque qui s'est tenu en juin 2024 à Soulac, et dont ce livre publie les actes, a rendu hommage à cet homme rare, passionnant, irritant parfois. Il a rassemblé, devant un public nombreux et fervent, les plus fins connaisseurs de Georges Mandel.
Largeur : 17.0 cm
Epaisseur : 1.2 cm