Berthe Morisot : inquiétude

« J'aurais voulu vivre à Paris en 1868, quand Berthe Morisot rencontre Édouard Manet. C'est un moment magique, tout change pour la peinture, et changent aussi les hommes et les femmes et leurs coeurs. Berthe est belle et réservée, Édouard séduisant et entreprenant. Ils s'aiment peut-être, s'attirent certainement. Mais, quoi qu'il se soit passé entre eux, cet amour secret s'est reversé dans la peinture de l'un et de l'autre. »

« Tout en elle est l'opposé de Manet : son caractère fermé et réservé, son corps mince et sombre, sa peinture qui cherche la lumière dans l'éclat solaire du blanc plutôt que dans la réverbération aveuglante du noir. Mais la peinture de Manet l'éblouit. »